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Index of French Words and Phrases

  • “Je crois: 1
  • que quatre hommes d’accord: 1
  • ’jalousie pour la gloire de son Père dans ces belles créatures: 1
  • . . Quel aveuglemnent ou quelle mourvaise foi ne. . . .: 1
  • A ce miracle de sa volonté, comment ne pas reconnaître le Verbe créateur du monde.: 1
  • A merveilles, messieurs, à merveilles, je ne connais personne en France ni ailleurs, qui sache écrire et parler avec plus d’art et de talent. Cependant malgré tout le mal que nous avons dis, et sans doute avec beaucoup de raison, de ce diable de livre, j’ose vous défier, tout sant que vous êtes, de faire un recit qui soit aussi simple, mais en même temps aussi sublime, aussi touchant que le récit de la passion et de la mort de Jésus-Christ, qui produise le même effet, qui fasse une sensation aussi forte, aussi généralement ressentie, et dont l’influence soit encore la même après tant de siècles.: 1
  • Alors vécut une personne supérieure qui, par son initiative hardie, et par l’amour qu’elle sut intspirer, créa l’objet : 1
  • Appuyée sur la Bible, cette doctrine explique le mieux les traditions du monde; elle les éclaircit, et les autres dogmes s’y rapportent étroitement comme les anneaux scellés d’une même chaîne. L’existence du Christ d’un bout à l’autre est un tissu tout mystérieux, j’en conviens, mais ce mystère répond à des difficultés qui sont dans toutes les existences; rejetez-le, le monde est une énigme: acceptez-le, vous avez une admirable solution de l’histoire de l’homme.: 1
  • Aussi le plus grand miracle du Christ, sans contredit, c’est la règne de la charité.: 1
  • Avec tout cela, ce même Évangile est plein de choses incroyables, de choses qui répugnent à la raison, et qu’il est impossible à tout homme sensé de concevoir ni d’admettre. Que faire au milieu de tontes ces contradictions? Étre toujours modeste et circonspect, mon enfant; respecter en silence ce qu’on ne sauroit ni rejeter, ni comprendre, et s’humilier devant le grand Étre, qui seul sait la vérité.: 1
  • C’est qu’il n’avaient garde de se lancer contre un ecueil. C’est que dans un opération semblable, se faire aimer: 1
  • C’est un Jesus-Christ faux et impossible, fait de main d’homme, qui prétend à détrôner le Jesus-Christ réel et vivant, fils de Dieu.: 1
  • Cette apostrophe imprévue étonna tous les auditeurs, et fut suivie même d’un assez long silence.: 1
  • Comment donc un juif, dont l’existence historique est plus avéré que toutes celles des temps où il a vécu, lui seul, fils d’un charpentier, se donne-t-il tout d’abord pour Dieu même, pour l’être par excellence, pour le Créateur de tous les êtres. Il s’arroge toutes les sortes d’adorations. Il bâtit son culte de ses mains, non avec des pierres, mais avec des hommes. On s’extasie sur les conquêtes d’Alexandre! Eh bien! voici un conquérant qui confisque à son profit, qui unit, qui incorpore à lui-même, non pas une nation, mais l’espèce humaine. Quel miracle! l’âme humaine, avec toutes ses facultés, devient une annexe avec l’existence du Christ.: 1
  • Dans une de ces soirées du Baron d’Holbach où se reunissaient les plus célèbres incredules du siècle, on venait de se donner pleine carrière pour rélever le plus plaisamment du monde les prétendues absurdités, les bêtises, les inepties de tout genre dont fourmillent nos livres sacrés. Le philosophe Diderot, qui n’avait pas pris lui-même une mince part à la conversation, finit par l’arrêter tout à coup en disant:: 1
  • Dans une lettre à M. de . . ., datée de 1769, Rousseau revient encore sur ce parallèle établi par lui entre Jésus et Socrate; et ne supposant aucun caractère divin ni mission surnaturelle au sage hébreu, qu’il oppose de nouveau au sage grec, il présente sur les vue et la conduite du premier des considérations toutes nouvelles. Voyez la Correspondance: 1
  • En cela il n’est nullement de sa race.: 1
  • Encore un moment:—voilà mon sort et ce qui va m’arriver a moi-même—assassiné par l’oligarchie anglaise, je meurs avant le temps, et mon cadavre aussi va être rendu à la terre pour y devenir la pâture des vers.: 1
  • Enfin, et c’est mon dernier argument, il n’y a pas de Dieu dans le ciel, si un homme a pu concevoir et exécuter, avec un plein succès, le dessein gigantesque de dérober pour lui le culte suprême, en usurpant le nom de Dieu. Jésus est le seul qui l’ait osé, il est le seul qui ait dit clairement, affirmé imperturbablement lui-même de lui-même: Je suis Dieu: 1
  • Entre toi et Dieu on ne distinguera plus: 1
  • Et comment? par un prodige qui surpasse tout prodige. Il veut l’amour des hommes, c’est-à-dire, ce qu’il est le plus difficile au monde d’obtenir: ce qu’un sage demande vainement à quelques amis, un père à ses enfants, une épouse à son époux, un frère à son frère, en un mot, le cœur: c’est la ce qu’il vent pour lui, il l’exige absolument, et il y réussit tout de suite. J’en conclus sa divinité. Alexandre, César, Annibal, Louis XIV., avec tout leur génie, y ont échoué. Ils ont conquis le monde et il n’ont pu parvenir à avoir un ami. Je suis peut-être le seul, de nos jours, qui aime Annibal, César, Alexandre. Le grand Louis XIV., qui a jeté tant d’éclat sur la France et dans le monde, n’avait pas un ami dans tout son royaume, même dans sa famille. Il est vrai, nous aimons nos enfants: pourquoi? Nous obéissons à un instinct de la nature, à une volonté de Dieu, à une necessite que les bêtes elles-mêmes reconnaissent et remplissent; mais combien d’enfants qui restent insensibles à nos caresses, à tant de soins que nous leur prodiguons, combien d’enfants ingrats? Vos enfants, général Bertrand, vous aiment-ils? vous les aimez, et vous n’êtes pas sûr d’être payé de retour. Ni vos bienfaits, ni la nature, ne réussiront jamais à leur inspirer un amour tel que celui des chrétiens pour Dieu! Si vous veniez à mourir, vos enfants se souviendraient de vous en dépensant votre fortune, sans doute, mais vos petits enfants sauraient à peine si vous avez existé. Et vous êtes le général Bertrand! Et nous somiames dans une île, et vous n’avez d’autre distraction que la vue de votre famille.: 1
  • Ici la voix de l’Empereur prit un accent particulier d’ironique mélancolie et de profonde tristesse. “Oui, notre existence a brillé de tout l’éclat du diadême et de la souveraineté; et la votre, Bertrand, réfléchissait cet éclat comme le dôme des Invalides, doré par nous, réfléchit les rayons du soleil. Mais les revers sont venus, l’or peu à peu s’est effacé. La pluie du malheur et des outrages, dont on m’abreuve chaque jour, en emporte les dernières parcelles. Nous ne sommes plus que du plomb, général Bertrand, et bientôt je serai de la terre.: 1
  • Il est vrai que le Christ propose à notre foi une série de mystères. Il commande avec autorité d’y croire, sans donner d’autres raisons que cette parole épouvantable: Je suis Dieu: 1
  • Jésus, à se double point de vue, est sans égal; sa gloire reste entière et sera toujours renouvelée.: 1
  • J’ai passionne des multitudes qui mouraient pour moi. A Dieu ne plaise que je forme aucune comparaison entre l’enthousiasme des soldats et la charité chrétienne, qui sont aussi différents que leur cause.: 1
  • Jamais des auteurs juifs n’eussent trouvé ni ce ton, ni cette morale; et l’évangile a des caractères de vérité si grands, si frappans, si parfaitement inimitable, que l’inventeur en serait plus étonnant que le héros.: 1
  • Je vous avoue aussi que la majesté des Écritures m’étonne, la sainteté de l’Évangile parle à mon cœur.: 1
  • Je vous avoue aussi que la sainteté de l’Evangile est un argument qui parle à mon cœur, et auquel j'aurais même regret de trouver quelque bonne réponse. Voyez les livres. . . .: 1
  • L’Evangile possède une vertu secrète, je ne sais quoi d’efficace, une chaleur qui agit sur l’entendement et qui charme le cœur; on éprouve à le méditer, ce qu’on éprouve à contempler le ciel. L’Evangile n’est pas un livre, c’est un être vivant, avec une action, une puissance, qui envahit tout ce qui s’oppose à son extension. Le voici sur cette table, cc livre par excellence [et ici l’Empereur le toucha avec respect]; je ne me lasse pas de le lire, et tous les jours avec le même plaisir.: 1
  • L’homme incomparable auquel la conscience universelle a décerné le titre de Fils de Dieu, et cela avec justice, puisqu’il a fait faire à la religion un pas auquel nul autre ne peut et probablement ne pourra jamais être comparé.: 1
  • L'humanité reviendra a ce mot-là: 1
  • La légende était ainsi le fruit d’une grande conspiration toute spontanée et s’élaborait autour de lui de son vivant. Aucun grand événement de l’histoire ne s’est passé sans donner lieu à un cycle de fables, et Jésus n’eût pu, quand il l’eût voulu, couper court à ces créations populaires.: 1
  • La plus haute conscience de Dieu qui ait existé au sein de l’humanité a été celle de Jésus.: 1
  • La plus haute création qui soit sortie de la conscience humaine, le plus beau code de la vie parfaite qu’aucun moraliste ait tracé.: 1
  • Le Christ ne varie pas, il n’hésite jamais dans son enseignement, et la moindre affirmation de lui est marquée d’un cachet de simplicité et de profondeur qui captive l’ignorant et le savant, pour peu qu’ils y prêtent leur attention.: 1
  • Le Christ parle, et désormais le générations lui appartiennent par des liens plus étroits, plus intimes que ceux du sang; par une union plus sacrée, plus impérieuse que quelque union que ce soit. Il allume la flamme d’un amour qui fait mourir l’amour de soi, qui prévaut sur tout autre amour.: 1
  • Le christianisme a un avantage sur tous les philosophes et sur toutes les religions: les chrétiens ne se font pas illusion sur la nature des choses. On ne peut leur reprocher ni la subtilité ni le charlatanisme des idéologues, qui ont cru résoudre la grande énigme des questions théologiques, avec des vaines dissertations sur ces grands objets. Insensés, dont la folie ressemble à celle d’un petit enfant qui veut toucher le ciel avec sa main, ou qui demande la lune pour son jouet ou sa curiosité. Le christianisme dit avec simplicité: “Nul homme n’a vu Dieu, si ce n’est Dieu. Dieu a révelé ce qu’il était: sa révélation est un mystère que la raison ni l’esprit ne peuvent concevoir. Mais puisque Dieu a parlé, il faut y croire.” Cela est d’un grand bon sens.: 1
  • Les fondateurs de religion n’ont pas même eu l’idée de cet amour mystique, qui est l’essence du christianisme, sous le beau nom de charité.: 1
  • Lui seul, il est parvenu à élever le cœur des hommnes jusqu'à l’invisible, jusqu’au sacrifice du temps: lui seul, en créant cette immolation, a crée un lien entre le ciel et la terre.: 1
  • Maintenant que je suis à Sainte-Hélène—maintenant que je suis seul et cloué sur ce roc, qui bataille et conquiert des empires pour moi? Où sont les courtisans de mon infortune? Pense-t-on à moi? Qui se remue pour moi en Europe? Qui m’est demeure fidèle, où sont mes amis? Oui, deux ou trois, que votre fidélité immortalise, vous partagez, vous consolez mon exil.: 1
  • Mais enfin, il fallait ma presence, l’électricité de mon regard, mon accent, une parole de moi; alors, j’allumais le feu sacré dans les cœurs. Certes je possède le secret de cette puissance magique qui enlève l’esprit, mais je ne saurais le communiquer à personne; aucun de mes généraux ne l’a reçu ou deviné de moi; je n’ai pas d’avantage le secret d’éterniser mon nom et mon amour dans les cœurs, et d’y opérer des prodiges sans les secours de la matière.: 1
  • Non seulement notre esprit est préoccupé, mais il est dominé par cette lecture, et jamais l’âme ne court risque de s’égarer avec ce livre.: 1
  • Nulle part on ne trouve cette série de belles idées, de belles maximes morales, qui défilent comme les bataillons de la milice céleste, et qui produisent dans notre âme le même sentiment que l’on éprouve à considérer l’étendue infinie du ciel resplendissant, par une belle nuit d’été, de tout l’éclat des astres.: 1
  • Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jesus sont d’un Dieu: 1
  • Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage; la vie et la mort de Jésus sont d’un dieu!: 1
  • Quand Platon: 1
  • Que de jugements divers on se permet sur le grand Louis XIV.! A peine mort, le grand roi lui-même fut laissé seul, dans l’isolement de sa chambre à coucher de Versailles—négligé par ses courtisans et peut-être l’objet de la risée. Ce n’était plus leur maître! C’était un cadavre, un cercueil, une fosse, et l’horreur d’une imminente décomposition.: 1
  • Quelle preuve de la divinité du Christ! avec un empire aussi absolu, il n’a qu’un seul but, l’amélioration spirituelle des individus, la pureté de la conscience, l’union à ce qui est vrai, la sainteté de l’âme.: 1
  • Quels que puissent être les phénomènes inattendues de l’avenir, Jésus ne sera pas surpassé. Son culte se rajeunira sans cesse; sa légende provoquera des larmes sans fin; ses souffrances attendiront les meilleurs cœurs; tous les siècles proclameront qu’entre les fils des hommes, il n’en est pas né de plus grand que Jésus.: 1
  • Quels que puissent être les phénomènes inattendus de l’avenir, Jésus ne sera pas surpassé. Son culte se rajeunira sans cesse; sa légende provoquera des larmes sans fin; ses souffrances attendriront les meilleurs cœurs: tous les siècles proclameront qu’entre les fils des hommes, il n’en est pas né de plus grand que Jésus.: 1
  • Rien ne me frappe : 1
  • Sans doute il faut la foi pour cet article-là, qui est celui duquel dérive tous les autres articles. Mais le caractère de la divinité du Christ une fois admis, la doctrine chrétienne se présente avec la précision et la clarté de l’algèbre: il faut y admirer l’enchaînement et l’unité d’une science: 1
  • Son corps avait-il été enlevé, ou bien l’enthusiasme, toujours crédule fit-il éclore après coup l’ensemble de récits par lesquels on chercha à établir la foi à la resurrection? C’est ce que, faute de documents contradictories: 1
  • Telle est la destinée des grands hommes! Telle de César et d’Alexandre, et l’on nous oublie! et le nom d’un conquérant, comme celui d’un empereur, n’est plus qu’un thème de collége! Nos exploits tombent sous la férule d’un pédant qui nous insulte ou nous loue.: 1
  • Tous ceux qui croient sincèrement en lui ressentent cet amour admirable, surnaturel, supérieur; phenomène inexplicable, impossible à la raison, et aux forces de l’homme; feu sacré donné à la terre par ce nouveau Prométhée, dont le temps, ce grand destructeur, ne peut ni user la force ni limiter la durée. Moi, Napoléon, c’est ce que j’admire davantage, parce que j’y ai pensé souvent. Et c’est ce qui me prouve absolument la divinité du Chlrist!: 1
  • Une fois maître de notre esprit, l’Evangile fidèle nous aime. Dieu même est notre ami, notre père et vraiment notre Dieu. Une mère n’a pas plus de soin de l’enfant qu’elle allaite. L’âme séduite par la beauté de l’Evangile, no s’appartient plus. Dieu s’en empare tout-à-fait; il en dirige les pensées et toutes les facultés, elle est à lui.: 1
  • Voila la destinée très prochaine du grand Napoléon—Quel abîme entre ma misère profonde, et le règne éternel du Christ prêché, encensé, aimé, adoré, vivant dans tout l’univers—Est-ce là mourir? n’est-ce pas plutôt vivre? voilà la mort du Christ? voilà celle de Dieu.: 1
  • Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe; qu’ils sont petits près de celui-là! Se peut-il qu’un livre à la fois si sublime et si simple soit l’ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l’histoire ne soit qu’un homme lui-même?: 1
  • avec des femmes d’une conduite équivoque: 1
  • de ce diable de livre: 1
  • des siècles d’adorateurs: 1
  • eussent fabriqué ce livre, qiu’il ne l’est qu’un seul en ait fourni le sujet: 1
  • l’histoire entière est incompréhensible sans lui: 1
  • la morale évangélique n’en reste pa moins la plus haute création qui soit sortie de la conscience humaine, le plus beau code de la vie parfaite qu’aucun moraliste ait tracé: 1
  • le sentiment extrêmement délicat: 1
  • les jeunes filles qui auraient peut-être consenti à l’aimer? Maudit-il son âpre destinée, qui lui avait interdit les joies concédées à tous les autres? Regrettat-il sa trop haute nature, et, victime de sa grandeur, pleura-t-il de n’être pas resté un simple artisan de : 1
  • nous ignorerons à jamais. Disons cependant que la forte imagination de Marie de Magdala joua dans cette circonstance un rôle capital. Pouvoir divin de l’amour! moments sacrés où la passion d’une hallucinée donne au monde un Dieu resuscité!: 1
  • peint son juste imaginaire couvert de tout l’opprobre du crime et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait Jésus Christ: la ressemblance est si frappante, que tous les pères l’ont sentée, et qu’il n’est pas possible de s’y tromper: 1
  • une sorte de jalousie pour toutes les belles créatures: 1
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